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Dr Cottias - Opération / coude EPICONDYLITE - EPITROCHLEITE

 

EPICONDYLITE - EPITROCHLEITE

Maladie des insertions tendineuses

 

Description :

L’épicondylite est une inflammation des tendons (tendinite) insérés sur l’épicondyle, petite bosse osseuse, au bord externe du coude, Ces tendons permettent l'extension du poignet et des doigts. Cette tendinite entraine des douleurs lors des prises de force, à la mobilisation des doigts et du coude, avec un retentissement fonctionnel important. Elle est fréquente chez le joueur de tennis (tennis-elbow).

L’épitrochléite est une inflammation des tendons (tendinite) insérés sur l’épitrochlée, petite bosse au bord interne du coude. Ces tendons permettent la flexion du poignet et des doigts, ainsi que la rotation (pronation) de l'avant-bras. Cette tendinite entraine des douleurs lors des prises de force, à la mobilisation des doigts et du coude, avec un retentissement fonctionnel important. Elle est fréquente chez le joueur de golf et les sports de lancer.

L’origine de ces inflammations est un facteur mécanique avec répétition de gestes sportifs ou de mauvaises conditions techniques.

Diagnostic :

L’examen clinique :

Le diagnostic d’épicondylite ou d’épitrochléite est d’abord clinique. Il ne faut pas méconnaitre son association avec une compression du nerf médian au poignet et du nerf cubital au coude.

 

Pour l’épicondylite :

- une douleur épicondylienne irradiant vers l’avant-bras augmentée par l’effort est retrouvée lors des tests épicondyliens qui réveillent ou aggravent la douleur épicondylienne. Ils sont tous recherchés coude en extension complète. Il s’agit : de la flexion dorsale contrariée du poignet, de la supination contrariée, de l’extension contre résistance de la métacarpo-phalangienne du majeur.

 

Pour l’épitrochléite 

- On retrouve une douleur au bord interne du coude gênant la flexion, la rotation et douleurs dans les prises de force.

 

Le bilan radiologique (radiographie standard, échographie ou IRM) permet de visualiser des irrégularités périostées ou de micro-calcifications tendineuses (entésopathies), voire des ruptures tendineuses (IRM).

Un électromyogramme sera réalisé avec étude de la vitesse, pour rechercher une compression du nerf radial pour l’épicondylite ou une atteinte du nerf cubital au coude pour l’épitrochléite ainsi qu’une éventuelle compression du nerf médian (épicondylite).

 

Traitement :

Un traitement médical par repos, glace, élévation du membre, médicaments anti-inflammatoires, infiltrations locales de corticoïdes sera avant tout initié.

Ce n’est qu’après échec du traitement médical bien conduit que l’on sera amené à proposer un geste chirurgical.

Il faudra s’assurer que ces deux tendinites ne soient pas une irradiation douloureuse d’une compression nerveuse par un test aux corticoides au niveau du canal carpien au poignet et dans la gouttière rétro-olécranienne pour le nerf cubital.

L’intervention chirurgicale de l’épicondylite et de l’épitrochléite est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale

Traitement chirurgical de l’épicondylite :

 

Le chirurgien réalise une incision au bord externe du coude, une désinsertion (aponévrotomie) et une libération des tendons épicondyliens externes afin d'aider à leur détente, et leur cicatrisation. Le tissu inflammatoire gênant la cicatrisation va être excisé. Un geste complémentaire de libération du nerf radial ou un abord articulaire avec résection d’un ménisque fibreux huméro-radial peut être nécessaire.

 

Traitement chirurgical de l’épitrochléite :

Le chirurgien réalise, par une incision au bord interne du coude, une désinsertion (aponévrotomie) et une libération des tendons épicondyliens externes afin d'aider à leur détente. Le tissu inflammatoire gênant la cicatrisation va être excisé. Les tendons sont ensuite suturés avec un effet d’allongement. Un geste complémentaire de libération du nerf ulnaire peut être nécessaire.

 

 Evolution :

 

L’hospitalisation est le plus souvent ambulatoire. La mobilisation des doigts est immédiate car le coude est immobilisé dans une attelle. La persistance de fourmillements ou de perte de sensibilité des doigts concernés est fréquente, la récupération se faisant très progressivement sur 3 mois à un an, sauf s’il existe une compression du nerf médian au poignet et du nerf cubital au coude. Une période transitoire d’hypersensibilité réactionnelle peut également être observée.

Dans la plupart des cas la reprise d’une activité sportive est possible après avis du chirurgien.

 

Complications :

 

Les plus fréquentes :

Il existe un risque d’hématome qui se résorbe en règle générale tout seul.

Il peut exceptionnellement nécessiter une ponction évacuatrice ou un drainage chirurgical.

L’algodystrophie est un phénomène douloureux et inflammatoire encore mal compris. Elle est traitée médicalement et peut durer plusieurs mois (voire parfois des années), entrainant une prise en charge spécifique avec rééducation adaptée, bilans complémentaires et parfois prise en charge spécifique.

Une décompensation d’un syndrome compressif (nerf médian et nerf cubital) peut survenir et prendre l’aspect d’une algoneurodystrophie.

 

Plus rarement :

La raideur du coude par fibrose articulaire.

L’infection profonde est possible. Elle peut nécessiter une nouvelle chirurgie et un traitement prolongé par antibiotiques. Il est fortement déconseillé de fumer ou de consommer des substances réprimandées, pendant la période de cicatrisation, le tabagisme augmentant de manière significative le taux d’infection.

Une atteinte nerveuse du nerf ulnaire pris dans un tissu fibreux cicatriciel ou exceptionnellement section de celui-ci est exceptionnelle.

La cicatrice peut rester gonflée et sensible pendant plusieurs semaines avec gêne à l’appui. Une raideur temporaire du coude peut être observée, elle va très rarement justifier une rééducation complémentaire.

Une décompensation d’un syndrome du canal carpien et/ou du nerf cubital au coude sont possibles et donnent des douleurs diverses et variées pouvant prendre l’aspect d’une algodystrophie.

 

Autres : syndrome de loge, plaie artério-veineuse, phlébite, pyoderma gangrenosum

 

Mots clefs :

Epicondylite - Epitrochléïte - Syndrome du canal carpien - Syndrome du nerf cubital au coude – Ténotomie.

 

 

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